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Le prix Abel 2021, les mathématiques évoluent!

Le prix Abel 2021 est décerné à László Lovász et Avi Wigderson

 

L'Académie norvégienne des sciences et le Wright College ont annoncé le prestigieux Prix Abel 2021 à midi le 17 mars (mercredi), qui est considéré comme le prix Nobel de mathématiques. L'annonce sera suivie en temps réel sur le site Internet de Science et Avenir.

 

Le prix Abel des mathématiques a récompensé mercredi l’Américano-Hongrois Laszlo Lovasz et l’Israélien Avi Wigderson, spécialistes de la complexité algorithmique, essentielle notamment à la cybersécurité, a annoncé l’Académie norvégienne des Sciences et Lettres. Les deux hommes sont primés "pour leurs contributions fondamentales à l’informatique théorique et aux mathématiques discrètes, et pour leur rôle de premier plan dans leur transformation en domaines centraux des mathématiques modernes".

Le prix Abel est une des deux plus prestigieuses récompenses en mathématiques avec la médaille Fields. Tous deux sont considérés comme équivalents d'un prix Nobel, inexistant pour cette discipline. Ce prix offre une  récompense financière modeste et il n'est remis que tous les quatre ans. Le prix est décerné en mars par le roi de Norvège et représente un montant de 6 millions de couronnes norvégiennes, c'est-à-dire un peu plus de 600 000 euros.

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László Lovász et Avi Wigderson ont profondément marqué leurs domaines de recherche, l’informatique théorique et les mathématiques discrètes. Le premier est né en 1948, à Budapest, en Hongrie ; le second en 1956, à Haïfa, en Israël, à une époque où des mathématiciens tels Kurt Gödel, Alonzo Church, Alan Turing et John von Neumann développaient les principes théoriques qui allaient ouvrir la voie pour la conception et l’essor des ordinateurs. Vingt ans plus tard, László Lovász et Avi Wigderson, jeunes chercheurs, se sont intéressés à des problèmes fondamentaux qui commençaient à prendre de l’importance conjointement à la croissance de l’informatique. Le chercheur hongrois compare ainsi le développement intimement lié de l’informatique et de la théorie des graphes (domaine qu’il a fortement contribué à développer) à celui de l’analyse et de la physique aux XVIIIe et XIXe siècles.

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Article rédigé par María Camila Hernández le 25/05/2021

2021: L’année de l’écriture mentale?

Une équipe de recherche de l'université de Stanford a réussi à rétablir la communication avec un homme paralysé, grâce à une interface cerveau-ordinateur (BCI). Cela lui permet aux personnes qui sont incapables de bouger et de parler, de communiquer en imaginant d’écrire des lettres. 

Cette technologie permet donc d’écrire sans avoir besoin de bouger les mains. Ce système, appelé BCI, n'est pas tellement neuf comme on pourrait le penser. En effet, cette technologie capable de relier des parties du cerveau avec un ordinateur a été conçue en 1970.  

Ils vous permettent d'effectuer des mouvements sans avoir à bouger votre corps, mais en contrôlant par la pensée un ordinateur, une prothèse ou un autre système automatisé. Cinquante ans plus tard, une étude a été publiée dans Nature qui analysait l'écriture manuscrite. Une approche qui s'est avérée beaucoup plus efficace que les autres.

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Une des choses les plus intéressantes de cette technologie, c’est qu’elle repose sur le fait que les personnes paraplégiques, sont toujours capables d’écrire, au moins grâce à leurs pensées. Et alors même si elles ne peuvent plus bouger, leur cerveau garde toujours les “souvenirs” reliées au mouvement, ce qui veut dire que lorsque la personne veut exécuter des actions, le cerveau est toujours capable de donner les ordres pour exécuter l’action mais il n’y a personne qui les exécute. Comme l’a bien expliqué Frank Willett, le chercheur de l’Université de Stanford et auteur principal de cette étude, cela signifie que le simple fait de “penser” un geste déclenche des signaux similaires dans le cerveau à ceux de l'exécution du geste souhaité. Les chercheurs se sont concentrés sur la partie du cerveau responsable des mouvements subtils et ont enregistré les signaux qui se produisaient lorsqu'un participant à l'étude imaginait écrire des lettres individuelles avec ses mains.

Pendant cette étude, un homme d’une soixante d’années atteint d’une paralysie cérébrale du cou jusqu’à ses pieds a copié les 26 lettres qui lui étaient demandées, pendant que deux électrodes placées précisément dans la partie du cerveau associé à la main droite, ont enregistré l'activité cérébrale de plus ou moins 200 neurones individuels, chacune ayant une réaction différente alors que le participant de cette étude écrivait mentalement chaque caractère individuel. Ensuite, une machine a appris à reconnaître et classifier les données, et elle a ainsi appris à identifier les modèles neuronaux produits par le cerveau pour faire chaque lettre. En outre, après plusieurs tests, le taux d’erreur a atteint en moyenne 3,4%, et qui continue à diminuer. À l'avenir, cette équipe de chercheurs de l’Université de Stanford,  pense continuer avec l’étude et de tester ce système sur un patient qui a perdu la capacité de parler. Cela représente un très grand progrès pour beaucoup de personnes incapables de communiquer verbalement ou même à travers de mouvements, et nous pourrions nous demander, si peut-être dans le futur nous n'aurons besoin ni de stylo ni d’encre, mais de quelques électrodes. 

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Article rédigé par Lucia Escallón le 26/05/2021

TOP scientifiques 2020, des héros contemporains ?

L’année 2020 a connu de grands progrès au niveau scientifique, cependant, les personnes qui ont permis que ces projets voient le jour sont souvent oubliés. Cet article mettra en lumière ces héros contemporains qui permettent aux recherches scientifiques d’avancer.

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Tout d’abord, il y a Gonzalo Moratorio, virologue dans l’institut Pasteur et de l’Universidad de la República à  l’Uruguay. Avec ses collègues, il a créé une preuve pour détecter le Coronavirus et un programme national pour mieux gérer la crise sanitaire. Cela a eu des grands impacts sur le pays et a beaucoup aidé à éviter la propagation du virus dans le pays. Il s’agit sans doute d’un héros très peu accrédité.

Continuons maintenant avec Verena Mohaupt, cette responsable de logistique, est connue pour son excellent travail dans la protection des scientifiques contre les ours lors d'une mission en Arctique, contre le froid extrême et entre eux.

 

En septembre de l'année dernière, Verena et son équipe de travail sont parties vers l'océan Arctique pour visiter l'Observatoire multidisciplinaire de dérive pour l'étude du climat arctique (MOSAiC). 

 

Connue pour être la plus grande expédition de recherche arctique de l'histoire, le projet d'un an mené à bord d'un brise-glace de l'Institut allemand Alfred Wegener (AWI) se dirigeait vers une énorme banquise dans l'Arctique sibérien lorsque le navire s'est échoué. Pendant des mois, l'expédition a fonctionné dans une obscurité constante alors que des ours polaires rodaient à proximité, que des tempêtes secouaient le navire et que la glace se déplaçait et se fissurait. Puis, lorsque le soleil est revenu, la glace a commencé à fondre, créant un danger pour les chercheurs, qui devaient empêcher leurs instruments de couler. 

 

Mohaupt, qui était chargé de la sécurité, a conçu une formation complète pour que les participants apprennent à se protéger des dangers de l'Arctique. C'est grâce à l'expertise de Mohaupt qu'ils ont pu rester en sécurité pendant une année entière dans l'un des endroits les plus inhospitaliers de la planète.

Finalement on se retrouve avec Chanda Prescod-Weinstein, un cosmologiste qui étudie la nature de la matière noire tout en affrontant le racisme dans la science et la société.

Avec son équipe, elle trace la voie pour les deux prochaines décennies de recherche sur la matière noire. Il a également terminé son premier livre, en a commencé un autre, a écrit une colonne mensuelle pour le magazine New Scientist, a publié deux chapitres dans des livres dans le domaine de la recherche en éducation, et a guidé deux étudiants diplômés dans leurs premières publications de doctorat. Tout cela pendant qu'elle était engagée dans sa deuxième année en tant que professeur titulaire à l'université du New Hampshire à Durham.

 

En plus, au début du mois de juin, elle a organisé, avec d'autres scientifiques, la campagne "Strike for Black Lives", une campagne en ligne visant à demander aux institutions de faire face au racisme dans le domaine scientifique et au racisme anti-Noir dans l'ensemble de la société, qui a reçu une réponse sans précédent.

Nous avons l'habitude d'entendre parler des héros qui sauvent le monde et qui portent toujours des capes, mais les héros vont au-delà des super pouvoirs ou des histoires magiques. Dans la vie réelle, nos héros sont tous ces êtres humains qui cherchent à faire du monde un endroit meilleur et plein de connaissances, les vrais héros sont les héros sans capes, nos héros contemporains.

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Article rédigé Maria Camila Hernández le 27/05/2021

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