Les vaccins Covid, informez-vous !
Suite à la crise du COVID-19, plusieurs vaccins ont été créés pour faire face à la pandémie. La plupart des pays ont déjà commencé à vacciner leurs citoyens, cependant, pas tout le monde connait les différences entre les vaccins qui sont disponibles. Pourtant, c’est très important de s’informer par rapport à ça.
Il existe trois méthodes principales pour la fabrication d’un vaccin.
Tout d’abord, il y a le vaccin inactivé. C’est lorsqu’on prend un virus ou une bactérie (dans ce cas le Coronavirus) et on le tue ou inactive grâce à plusieurs techniques. Le virus en entier, ou une partie, sera injectée pour déclencher une réponse immunitaire et pouvoir ainsi préparer son corps si jamais on attrape la COVID. Un vaccin COVID utilisant cette technique est le vaccin Sinovac Biotech, originaire de la Chine, il est très efficace (95% d'efficacité aux Etats-Unis) et a besoin de deux doses pour marcher correctement.
Ensuite, on trouve le vaccin vivant atténué. Cette méthode utilise une version vivante mais affaiblie du virus, ou bien une version assez semblable. Ils sont fabriqués avec des méthodes très similaires aux vaccins inactivés, cependant, ce type de vaccin n’est pas conseillé pour les personnes ayant un système immunitaire faible. Une fois injecté, le vaccin va transporter le matériel génétique du Coronavirus dans les cellules, qui vont donc commencer à fabriquer une protéine comme réponse immunitaire. Les vaccins de Johnson & Johnson’s (une seule dose, 66,3% d’efficacité) ainsi que l’Astra Zeneca (deux doses, 63% d’efficacité) utilisent cette méthode.
Finalement, on trouve les vaccins à ARN messager. Ces vaccins injectent des molécules d’ARN encapsulées dans des particules de lipides. Ces molécules sont programmées pour ordonner aux cellules de fabriquer une protéine spécifique pour activer une réponse immunitaire. Cette technique n’a pas de conséquences sur le génome étant donné le l’ARN messager ne va jamais atteindre le noyau de la cellule. Les vaccins BioNTech-Pfizer (deux doses, 95% d'efficacité) et Moderna (deux doses, 94,1% d’efficacité) utilisent cette technique.
Maintenant que vous connaissez le fonctionnement des vaccins, êtes-vous prêts pour vous vacciner ?
Article rédigé par Isabela Díaz le 20/05/2021
Les pandémies dans l’histoire: des guerres souvent ignorées
Nous avons tous entendu parler de la pandémie du Coronavirus, c’est l’un des sujets les plus traités de nos jours. Mais savez-vous qu’il y a eu d’autres grandes pandémies dans l’histoire ?
Commençons par vous rappeler qu’est-ce qu’une pandémie. Une pandémie est une épidémie qui s’étend rapidement dans une grande partie du globe. Elle se transmet entre un groupe de personnes et c’est ainsi que le monde, ou une grande partie du globe, se trouve plongé dans une situation sanitaire très difficile à contrôler.
Dans plusieurs occasions, l’humanité a connue de grandes pandémies, mais elles sont souvent oubliées.
Commençons par la Peste d’Athènes (430 - 426 av J.C)
Il s’agit d’une pandémie qui a été principalement documentée par Thucydide, militaire qui a été lui-même atteint par la maladie. Il raconte l’événement historique dans le cadre de la Guerre du Péloponnèse (431 - 404 av J.C). Dans ses écrits, Thucydide nous raconte plusieurs détails par rapport à la pandémie. Il nous dit qu’elle était originaire de l’Ethiopie et s’était ensuite répandue en Egypte et en Libye pour finalement arriver à Athènes. Les symptômes étaient des diarrhées, des fièvres intenses, des convulsions et des rougeurs. La peste athénienne marque le début du déclin d’Athènes.
Continuons avec la Peste Antonine (165 - 166)
Il s’agit de la pandémie la mieux documentée de l’Antiquité. Elle est due à la variole et marque la fin de l'âge d’or des Antonins. Elle débute en 165 en Mésopotamie et elle a eu des dégâts catastrophiques à cause des morts et la panique qu'elle a provoquée. Cette variole était caractérisée par des vomissements, des croûtes et des diarrhées, sans doute une des pandémies les plus sévères de l’histoire, mais cependant très peu mentionnée.
Et on finit cet article avec la Grippe Asiatique (1956 - 1957)
Il s’agit de la deuxième pandémie grippale la plus mortelle de l’histoire. Elle est originaire de la Chine (comme le Coronavirus, d’ailleurs) et s’est rapidement répandue jusqu'à atteindre Singapour et Bornéo, puis l’Australie et finalement l’Afrique, l’Amérique du Nord et l’Europe. A cette époque-là, les réactions face à cette nouvelle pandémie étaient très similaires à celles des gouvernements lors de l’arrivée de la COVID-19 :
“La maladie se caractérise par un nombre élevé de cas mais aussi par sa relative bénignité et son faible taux de mortalité. L'épidémie ne justifie pas d'inquiétude particulière.”
Furent les mots prononcés par le gouvernement français de l’époque, sans doute ils ne s’attendaient pas à avoir des milliers de morts.
Je finis cet article en vous rappelant que la pandémie qu’on vit aujourd’hui n’est pas la première ni sera la dernière, donc essayez de bien respecter les mesures sanitaires et de prendre soin de vous, c’est la seule façon de mettre fin à cette crise sanitaire.
Article rédigé par Isabela Díaz le 22/05/2021
Les robots seront-ils le futur de la neurochirurgie?
Des chercheurs de l'UE ont inventé un robot capable d'assister les neurochirurgiens lors d'opérations très délicates. La recherche, impliquant les interactions complexes de commandes précises, de capteurs de retours d'informations et d'intelligence machine, aura un impact considérable sur la robotique et la médecine de manière générale.
En théorie, les robots sont les candidats parfaits pour assister les chirurgiens dans le cadre d'une opération cérébrale. Ils peuvent réaliser des manœuvres précises, possèdent de prodigieuses mémoires et pensent rapidement. En outre, ils n'ont pas besoin qu'on leur éponge le front dans les contextes les plus difficiles. Ils permettent d'augmenter rapidement le nombre d'opérations chirurgicales réalisées dans les cliniques et centres médicaux.
«Le développement d'un assistant en chirurgie robotique est une gageure extrêmement complexe», commente Giancarlo Ferrigno, coordinateur du projet Robocast («Robot and sensors integration for computer assisted surgery and therapy»). «La conception doit prendre en compte un grand nombre de variables et la procédure exige une précision extrême; en effet, la marge d'erreur est minime.»
Le projet Robocast a reçu 3,45 millions d'euros du budget total de l'UE de 4,55 millions d'euros, se concentrant sur une tâche spécifique, en particulier un robot de neurochirurgie endoscopique (type trou de serrure), qui est un petit trou dans le crâne que l'on appelle le trou de trépan. . Technique réalisée pour le trou de pierre en queue d'aronde . Ce type d'opération peut être utilisé pour de nombreuses interventions cérébrales. En endoscopie, le chirurgien utilise une ouverture pour insérer une caméra afin de pouvoir examiner directement l'organe, tandis qu'une biopsie élimine les tissus suspects à travers l'ouverture. Cette technique peut être utilisée pour placer des aiguilles pour prélever du sang ou tout autre liquide, ainsi que pour la cryoablation et l'ablation électrolytique, cette dernière pouvant utiliser un courant continu ou un courant extrêmement froid pour éliminer les tissus.
Il s'agit d'un réel progrès en ingénierie robotique et, grâce à Robocast, il ne faudra plus attendre longtemps avant que les centres médicaux ne fassent appel au Dr Robot, le neurochirurgien. Le projet Robocast a reçu un financement au titre du sous-programme «Systèmes cognitifs, interaction et robotique» du septième programme-cadre (7e PC) de l'UE.